Le routard galactique, par Douglas Adams (1979), traduit par Jean Bonnefoy

Honnêtement, j’ai lu cela pour la plaisir de découvrir comment on pourrait traduire « ravenous bugblatter beast of Traal » (« hanneton glouton de tron ») ou « pan-galactic gargle blaster » (« arrache-boyaux pan-galactique »). Une de mes raisons de n’avoir pas beaucoup lu en français (autre que le fait que ce me prend pas mal plus d’effort, et je suis parraceux) est que ma vocabulaire littéraire faible me cause de manquer plusieurs mots. Cela ne me dérange pas de tout dans le cas d’une traduction de l’anglais d’un livre que je connais presque par coeur. Lire un livre de comédie traduit de l’anglais ajoute encore une autre couche d’humeur pour moi, pour les mêmes raisons que je considère les versions françaises des chansons du Beatles qui étaient si populaire au Québec durant la révolution tranquille sont drôle en soit. En tout cas, j’ai maintenant lu mon deuxième oeuvre de fiction en français (sans compter un dizaine de bandes dessinées), et je l’ai bien aimé. « Eh, t’as coincé ce padard de Ford Escort ? Voilà un poton qu’a pas perdu sa serviette ! »

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